Le film "Vivre avec les oiseaux"


La vidéo

Les oiseaux blessés

L'hirondelle de fenêtre

Le troglodyte mignon

Les réserves naturelles

La mésange nonnette

Le film


 


(photo Jacky Rio)

 

Jeunes pinsons des bois et mâle adulte






Je suis également passionné de vidéo. Voici pourquoi, j'ai créé ce site pour connaître d'autres personnes en France qui filment les oiseaux. On pourrait échanger des images. En simple amateur, j'ai réalisé un petit film sur les oiseaux communs de ma région la Bretagne.






Pour ce documentaire sur nos amis ailés, j'ai fabriqué un nichoir à mésanges charbonnières (diamètre d'entrée : 30 mm). Il est de dimension traditionnelle mais en plus, il possède une vitre sur le côté et également une porte. J'ouvre cette dernière, quand je veux les filmer. Tous les deux ou trois jours, j'ai filmé la vie des jeunes mésanges charbonnières à l'intérieur du nichoir. C'est extraordinaire de les voir. Le caméscope ne les a pas dérangées.



Nichoir à mésange
Le diamètre d'entrée varie en fonction de l'espèce de mésange dont il s'agit (28 mm pour les mésanges bleues et 30 mm pour les mésanges charbonnières).
Ce schéma n'est pas à l'échelle.

Ce nichoir est conçu exclusivement pour le film.
Pour accéder aux plans d'un nichoir à mésanges traditionnel, voir la page Les oiseaux et la protection

 




Cet été, j'ai fabriqué un autre nichoir mais cette fois-ci pour mésanges bleues (diamètre d'entrée : 27 à 28 mm) que j'ai placé derrière ma maison. Pour compléter ce film " Vivre avec les oiseaux ", j'ai ajouté des images d'oiseaux au nid : hirondelles des fenêtres, merles noirs, verdiers d'Europe, pinsons des arbres, mésanges charbonnières, pigeons ramiers, chardonnerets élégants... J'ai réussi à les filmer avec l'aide de mes amis de la S.O.A. et certaines personnes qui adorent les oiseaux. Pour réaliser un film sur les oiseaux, ce n'est pas trop compliqué. Mais bien sûr, cela prend du temps !

Il faut d'abord repérer les nids, ce qui n'est pas toujours évident ! Je place le caméscope sur un trépied. Celui-ci est par terre, ou attaché à une branche. Puis, je m'en vais et je le laisse fonctionner pendant au moins une heure. Pendant ce laps de temps, les parents auront nourri plusieurs fois leurs petits. Ils s'habituent assez vite à la caméra qui ne bouge pas. En moyenne, il faut une quinzaine de jours entre la naissance et l'envol. Je filme deux ou trois fois pendant ces quinze jours.

Et après je réalise mon montage. Filmer c'est bien, mais le montage c'est encore plus intéressant ! Avec les logiciels qui existent maintenant, je vois le film qui se crée en ajoutant des images, des transitions, des musiques, des bruitages, des titres, des commentaires... L'ordinateur est un moyen extraordinaire. Je ne pourrai même pas vous dire combien de temps j'ai passé pour réaliser ce montage. On dit qu'il faut une heure de montage pour une minute de film tout fini. Pour celui-là, je pense qu'il faut compter beaucoup plus. Par exemple pour mettre quatre images à la fois, l'ordinateur prend quinze à vingt minutes. Je vais m'arrêter là dans mes explications.

Donc si vous avez des images numériques d'oiseaux à confier, des images insolites. Il me manque comme oiseaux pour améliorer ce film par exemple : rapaces diurnes, hiboux, chouettes, pics, geais des chênes, bouvreuils, hérons, martins pêcheurs, guêpiers... Ce film est réalisé par un amateur de belles images. Il ne passera jamais dans les salles de cinéma. Quelquefois il sert aux collègues de la S.O.A. pour la protection dans les écoles. Je pourrais en échange vous donner mes images. Ce n'est pas un secret ! Il faut rester modeste.

Jeunes sittelles torchepot

Jeunes mésanges charbonnières nourries par les parents


Donc, vous avez compris, j'adore filmer les oiseaux. Ce n'est pas une chose facile. Ils sont en général petits, toujours en mouvement et très craintifs. Au fil du temps, j'ai amélioré ma technique. Pour certains oiseaux, je les attire avec des graines et je place le caméscope sur un trépied en position de prise de vue. Je m'en vais et une heure après je reviens. Je garde le ou les passages qui m'intéressent. Des fois, je n'ai filmé aucun oiseau.

J'ai eu la passion de la vidéo, il y a longtemps, avec ma première paye, j'ai acheté une caméra super 8. Ha ! Que de progrès avec la sortie du numérique. Et quelle qualité d'image ! Je possède un petit caméscope numérique Panasonic : le NV-GS500. Je travaille avec un ordinateur sous Windows XP et trois disques durs de 80 Go, 300 Go et 500 Go pour la vidéo. Une fois le montage fait, je le rebascule sur le caméscope numérique, sans perte de qualité d'image. Je possède une carte vidéo : la Matrox RT 2500 avec Adobe première 6,5 ; voilà quelques détails pour les spécialistes. Pour mon caméscope, il y a un problème, le zoom n'est pas fort. Par exemple, je ne peux pas filmer les petits oiseaux quand ils sont loin. C'est pareil pour les oiseaux de la baie de St Brieuc. On ne peut pas tout avoir !

 

L'oiseau fascine l'homme depuis la nuit des temps. Pour ma part, il y a plus de quarante ans que cette fascination s'exerce sur moi, à un tel point qu'avec le temps elle est devenue une véritable passion.


 


Grâce à la S.O.A., j'ai fait connaissance avec David Lédan. C'est un des spécialistes des milieux naturels dans le Golfe du Morbihan. Un grand spécialiste des oiseaux et surtout un photographe hors pair. Il réalise des photos extraordinaires ; son dernier livre " la Bretagne des oiseaux " aux éditions des Montagnes Noires. A lire et à relire. Bien sûr, je ne peux pas réaliser les photos d'oiseaux qu'il a prises car je me répète le zoom de mon caméscope n'est pas assez puissant. Je voudrais bien réaliser des images d'oiseaux comme il fait : c'est fascinant !


 

Merle noir

Sittelle torchepot



Tarins des Aulnes

 

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Jeune rouge-gorge

Rouge-gorge


Chaque année on trouve des milliers d'oiseaux en détresse. Le plus dur est de comprendre qu'il faut parfois faire cesser leur souffrance le plus vite possible. Souvenez-vous de ceci : si vous essayez de sauver un oiseau, il ne pourra peut-être plus jamais retourner dans la nature et vous devrez vous en occuper en permanence. Mais si vous en avez le temps, vous réussirez à maintenir en vie certains oiseaux blessés.

Grive musicienne

Bouvreuil pivoine


Si les jeunes surmontent les dangers qui les menacent durant leurs premières semaines, leur espérance de vie augmentera un peu. Malgré cela, chez les passereaux, 50 à 75% des membres d'une population meurent chaque année et l'espérance de vie d'un adulte reste d'un ou deux ans.

Pinson des arbres

Merle noir


Les oiseaux des jardins ne vivent pas longtemps et ceux qui atteignent un âge avancé sont l'exception. Bien que vous puissiez améliorer les conditions d'existence des hôtes ailés de votre jardin, rien ne pourra empêcher que la plupart meurent jeunes. En général, ce sont les plus aptes qui échappent aux dangers naturels ou dûs à l'homme et qui assurent l'avenir de leurs espèces en se reproduisant.

Héron cendré   (photo Erwan Davy)

Effraie des clochers   (photo Christine Brenta)


Faucon crécerelle mâle   (photo Cyril Bour)


Tarin des aulnes   (photo Liliane)


Geai des chênes


Nous avons récupéré un geai des chênes blessé. Nous avons été surpris de sa docilité malgré que se soit un oiseau très habituellement craintif. Il s'est laissé soigné mais malheureusement, il nous a quitté car il ne voulait pas se nourrir.

 

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Hirondelle de fenêtre


Il est très facile de reconnaître au vol une hirondelle de fenêtre : sur le bleu noir du dos, des ailes et de la queue, le carré blanc de ses reins se détache avec vigueur - d'un blanc aussi pur que celui des parties inférieures. Ce signe distinctif permet de la suivre sans peine dans ses évolutions aériennes. La queue uniformément sombre est simplement échancrée, sans rectrices effilées. Sa taille est inférieure à celle de l'hirondelle rustique.




La vie sociale est bien développée chez cette espèce et l'on peut remarquer auprès des colonies que les oiseaux partent chasser et reviennent en groupes avec une simultanéité assez grande.

L'hirondelle de fenêtre est un peu partout l'hôte des habitations et des bâtisses. Moins familière que la rustique, elle ne s'installe qu'à l'extérieur.

C'est le mâle qui choisit l'emplacement du nid et commence à maçonner, tandis qu'il le défend contre les voisins. Il cherche à entraîner là une femelle au cours d'une longue période de poursuite et de démonstration de moins en moins hostile.

Suivant sa position, le nid adopte des formes variables à partir du modèle fondamental : une partie de sphère ne s'ouvrant que par un trou de vol d'environ deux centimètres de diamètre, plutôt ovale que circulaire, juste suffisant pour le passage de l'oiseau. Cette entrée est placée au bord supérieur, contre le " plafond ". Ce nid est collé immédiatement sous un surplomb qui l'abrite que ce soit celui d'un rocher, d'un balcon ou d'un avant-toit.

Comme chez l'hirondelle de cheminée, les boulettes de mortier où la salive cimente la boue et les graviers minuscules, donnent une apparence granuleuse à l'extérieur du nid.

A la fin mai ou en juin et avant même que la garniture ne rembourre la chambre, la femelle pond trois ou cinq oeufs uniformément blancs. L'incubation assurée par les deux sexes à tour de rôle, dure quinze à seize jours. Les poussins restent au nid pendant trois semaines, parfois beaucoup plus. Exceptionnellement il peut y avoir deux nichées !

Quoique la dispersion commence à la mi-juillet, les hirondelles de fenêtre émigrent surtout dans la seconde quinzaine de septembre, mais bien des retardataires restent encore en octobre à cause des couvées tardives.


 

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Troglodyte mignon


Bonjour, je suis le troglodyte mignon. Je pèse huit à treize grammes et mon envergure est de treize à dix-sept centimètres.


Je suis une petite boule de plumes brunes, piquée d'une minuscule queue dressée, qui se faufile comme une souris entre les racines et les branches. Il est amusant de l'observer ! Campé sur une souche, tête levée et ouvrant son bec fin et arqué, il chante. Comment l'oiseau nain peut-il émettre des sons aussi retentissants ? Prestement, il descend, court ou sautille le long de la haie et finit par disparaître dans l'enchevêtrement des racines. Un instant plus tard, il surgit, de mon mimosa d'un vol rasant, direct et rapide, les courtes ailes arrondies vibrant comme celles d'un insecte.


Vers le mois d'avril, le troglodyte mâle construit plusieurs nids en boules de mousse. Celui-ci chante pour y inviter une femelle. Après avoir visité chacun des nids, madame choisit le plus douillet. Elle garnit le nid de plumes avant de pondre cinq à six oeufs blancs tachetés de brun rouge qu'elle couve pendant une quinzaine de jours.


Dès l'éclosion les petit reçoivent la becquée de leur mère, l'attitude du mâle est variable tantôt il les nourrit, mais comme par accident, ou bien il surveille le nid en criant beaucoup ; tantôt il continue le nourrissage.


L'instinct paternel ne se réveille qu'à l'envol de la nichée c'est-à-dire entre quinze et dix-sept jours : le père accompagne ses rejetons et les nourrit de temps en temps.

La seconde ponte commence dix à quatorze jours après la sortie de la nichée donc à la mi-juin.

Ce sont des oiseaux bien sympathiques mais très discrets et difficiles à l'observer.








Nous avons rendu la liberté à ce jeune troglodyte mignon.


 

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Les réserves naturelles


La Bretagne : c'est la mer ! Voici les trois réserves naturelles des Côtes d'Armor :

La Baie de St-Brieuc


Ministère de la Protection de la Nature et de l'Environnement
Ministère des Transports

Domaine public maritime

RéSERVE

arrêté interministériel du 25 juillet 1973

CHASSE INTERDITE EN TOUT TEMPS

Bernaches cravant


Toute l'année, l'anse d'Yffiniac (1140 hectares) est animée d'une vie intense, discrète en été, démonstrative d'octobre à mars. En hiver, trente à quarante mille oiseaux y trouvent table ouverte en toute sécurité : le fond de cette baie est classé réserve naturelle.

De loin, les petits échassiers (ou limicoles) se ressemblent tous. Pour les différencier, observez bien la longueur des pattes, la forme et la dimension du bec.

Au coeur de l'hiver, la bernache cravant devient la reine incontestée de la baie. Venus de Sibérie, les premiers éclaireurs atterrissent dès octobre. A la Saint Sylvestre, les effectifs atteignent trois à quatre mille oiseaux. Cacardant à qui mieux mieux, les petites oies noires animent le ciel d'hiver de leurs envols spectaculaires.

Les canards viennent eux aussi par centaines passer leurs vacances d'hiver, plus d'une vingtaine d'espèces ont été observées dans la baie. L'anse d'Yffiniac n'est pas seulement un havre de paix pour les mauvais jours. Les vasières et les " herbus " constituent pour ces grands voyageurs une opportune halte migratoire. Aux passages d'automne et de printemps, on peut y rencontrer le courlis corlieu, la spatule blanche et même la rarissime cigogne noire.

Mouette rieuseVanneau huppéVanneau huppé

Vanneaux huppés et Mouettes rieuses


 


Les Sept Iles


Fous de Bassan


Comment ne pas être enthousiasmé par ce foisonnement de vie qui s'est installé à quelques milles de la Côte de Granit Rose, entre Perros-Guirec et Trégastel. De loin on dirait presque de la neige : une montagne enneigée au mois de juillet !

Les visiteurs n'en croient pas leurs yeux lorsqu'ils approchent de l'île Rouzic par bateau. Environ trois mille couples de fous de bassan sont rassemblés là sur une pente escarpée, au coude à coude en quelque sorte. L'espèce ne se reproduit nulle part ailleurs en Bretagne et en France. Dans le ciel où évoluent d'autres oiseaux, ces étonnants palmipèdes composent à eux seuls un prodigieux ballet. Des fous bien nommés à l'évidence !

Fous de Bassan


 


Le Cap et les Landes de Fréhel


Goéland argenté


La petite ville de Fréhel et son cap mondialement connu pour sa richesse ornithologique ne sauraient passer inaperçus. La route conduit jusqu'au pied des deux phares.

Autant réputé pour la grandeur de sa nature sauvage que pour les effectifs de sa réserve ornithologique, le cap Fréhel attire une foule de touristes en quête d'air pur, mais également un grand nombre d'amateurs d'oiseaux. Il faut dire d'une simple paire de jumelles suffit pour contempler un spectacle haut en couleurs. La période la plus propice à l'observation est le mois de juin. On suit alors le vol prodigieux du fulmar (souvent confondu avec le goéland), de la mouette tridactyle qui niche sur un amas d'algues, du goéland argenté ou du cormoran huppé. Plus bas, les anfractuosités abritent le pingouin torda et le guillemot de Troïl, deux espèces plongeuses : il y en avait autrefois plusieurs milliers de couples en Bretagne ; il ne reste aujourd'hui que cent quarante couples, mais c'est tout de même la plus importante colonie de France.

Goéland argenté


 

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Mésange Nonnette



Un couple de mésanges nonnettes s'est installé chez Pierre dans un simple pot de fleurs fixé dans un arbre. Des fois il leur faut peu de chose.


 


 


Bergeronnette des ruisseaux

Etourneau sansonnet


Chouette chevêche   (photo Guy Gilbert)



 



 

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Le film



envoyé par yannlemeur

 

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