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Article de Mohamed Boutada, président fondateur de l'Association Carrefour des Cultures - Bordeaux

Miloud Jirari et sa passion dans l'art

Cet ancien employé de l'usine Volvo à Aïn Harrouda-Casablanca est d'abord écrivain de contes. Puis il devient peintre, après sculpteur et maquettiste ensuite. Il s'est spécialisé dans la réalisation de maquettes des oiseaux du monde. La reproduction extraordinaire des oiseaux disparus et en voie de disparition est sa priorité et sa préférence. C'est sa manière de nous les rappeler pour ne pas les oublier.

Il possède 60 oiseaux et désire augmenter ce chiffre à l'avenir. Sa collection contient 56 familles qui sera elle aussi enrichie.

La passion pour l'art et la recherche permanente de la perfection ont amené Miloud à la sculpture. De 1995 à 2000, il s'est donné entièrement à cette discipline avant de maîctriser cet art de reproduction ou de duplication des oiseaux de toutes les espèces du monde.

Miloud emploie de simples matériaux de recyclage : papier, carton, fil de fer. Sa méthode de sculpter est originale, c'est une copie authentique et impressionnante.
Notre artiste a le pouvoir de s'adapter à la demande de ses clients. Ainsi, il peut réaliser l'espèce choisie dans les positions souhaitées.

Sa méthode est une manière d'alerter l'opinion internationale sur les risques de dégradation et de destruction de notre environnement et d'extinction de certaines espèces. D'ailleurs, il n'emploie mêcme pas les plumes des oiseaux par respect, mais il les fabrique. Sa façon ne porte aucun préjudice à notre patrimoine.

Une exposition, réunit toute la gamme réalisée par l'artiste, se trouve depuis bientôct un an dans les locaux de l'Académie Régionale de l'Education et de la Formation du Grand Casablanca. Il nous montre sa collection d'oeuvres rares et riches. Mes amis de l'AESVT m'ont permis de découvrir cet artiste et cette exposition. En la visitant, nous découvrons alors les talents, la minutie et la précision de l'artiste Miloud. Il a exposé aussi dans une Faculté des Sciences, dans la Foire et dans les écoles et associations. Il est passé à la télévision aux informations sur 2M le 11 janvier 2008.

Grâce à l'adoption de l'Académie Régionale et le parrainage de l'AESVT (Association des Enseignants des Sciences de la Vie et de la Terre) Miloud a pu sortir de l'ombre et êctre reconnu en attendant le grand jour. Aujourd'hui notre artiste a enfin un grand atelier à côcté du lieu d'exposition. C'est un début...

Il détient d'autres reconnaissances comme celle de l'Ecole des Beaux Arts de Casablanca en 2003. Dans la mêcme année, il a eu une Attestation de Participation à la Faculté des Sciences de Ben Msik. Puis en 2006, il a eu le Prix de Sa Majesté Hassan II avec un certificat de reconnaissance. Ensuite en 2007, il a obtenu un Certificat de Reconnaissance délivré par l'Académie du Grand Casablanca.

Vu le nombre de reconnaissances, vu le nombre de personnalités qu'ils l'ont apprécié et félicité, vu le nombre des visiteurs qu'ils l'ont admiré ; Miloud voudrait aller très loin. D'abord il veut continuer à enseigner sa méthode, son art surtout aux enfants. Puis il rêcve créer des ateliers dans tout le Maroc surtout pour les handicapés afin qu'ils se sentent utiles. Multiplier les expositions dans tout le royaume, tel est son objectif qui lui tient à coeur.

Atteindre ces objectifs, Miloud a besoin de tout le monde. En l'aidant, nous pourrons valoriser, enrichir et sauver notre cher patrimoine. Ceci finira par éveiller les gens afin de respecter et préserver notre environnement.

C'est un appel lancé à aux personnes, associations, pouvoirs publics, organismes, institutions sur les plans national et international. Miloud nous défie et attend notre réaction et notre manifestation. Aider notre artiste, c'est sauver plusieurs oiseaux de la naturalisation.

On peut vite deviner le message très simple de Miloud destiné à tout le monde. Ce message s'inscrit dans le respect de la nature, notre environnement et notre patrimoine. Aujourd'hui, des oiseaux sont disparus et d'autres sont en voie de disparition. Il y a donc un danger qui se traduira par un déséquilibre. Le perdant sera l'êctre humain. Alors il faut voir la réalité en face, et ne plus voiler la face.