Emmanuel Rolland et les Jardins Associatifs








Sur deux hectares de la vallée de Romanson près de Dinan, Emmanuel Rolland et l'association «; Jardins Associatifs » de Languenan ont mis en place un parcours pédagogique. Enfants et enseignants y viennent en cars s'initier aux techniques environnementales.


Depuis une trentaine d'année la Bretagne a vécu, un aménagement rural drastique. Plusieurs milliers de kilomètres de talus ont été rasés. C'était le royaume des oiseaux où ils pouvaient trouver le gîte et la nourriture. Emmanuel entretient avec amour ces talus pédagogiques.
Celui qui couve le plus souvent dans les haies est sûrement le merle, immédiatement suivi par l'accenteur mouchet, le rouge-gorge et le pinson. Ce sont surtout les haies d'aubépines qui plaisent aux oiseaux. Grâce à leur enchevêtrement dense de branches, elles offrent même, en hivers, une protection contre les intempéries. Elles constituent une riche réserve de nourriture, tant pour les mangeurs de baies que pour les insectivores. Comme l'aubépine forme très vite ses feuilles, beaucoup d'oiseaux commencent à y nidifier très tôt, de sorte qu'ils ont parfois une deuxième et même une troisième couvée.





La forêt n'est pas seulement le royaume des arbres. Pour de nombreux végétaux et animaux, la forêt constitue un biotope indispensable. C'est le cas de nombreuses espèces d'oiseaux. Emmanuel essaye de préserver la biodiversité et de cultiver en système évolutif en tenant compte du rôle de tous les étages de la végétation. Ici, les arbres sont semés plutôt que plantés. Tout ça pour le bonheur de la faune sauvage.





La haie constitue un habitat diversifié de feuillus qui peut accueillir 49 couples d'oiseaux nicheurs représentant 20 espèces, tandis qu'une haie de résineux ne contient que 22 couples et 7 espèces. Dans les Côtes d'Armor où les forêts sont peu représentées (10 % du territoire contre 25 % pour l'ensemble de la France) un grand nombre d'espèces de plantes et d'animaux, caractéristiques des forêts, ont trouvé refuge dans les haies du bocage.







Ici un chêne bicéphale s'est soudé en deux endroits. Les deux troncs distants de quelques centimètres se rejoignent à trois mètres du sol. Les branches se sont enlacées et la première de la ramure de l'un semble rentrer dans le tronc de l'autre.







Avant de quitter Emmanuel pour me rendre dans un autre coin des Côtes d'Armor, il va nous parler de son merveilleux procédé pour les jardins familiaux. C'est un petit système qui permet de faire pousser presque toutes les plantes même les arbres avec une rapidité surprenante pour le bonheur des oiseaux.


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