Jardinier amateur ?


Plus de 13 millions de personnes pratiquent le jardinage amateur sur près de 2 % du territoire français. Cette pratique a une influence non négligeable sur la nature puisque les engrais et pesticides sont utilisés à des doses qui sont de 3 à 10 fois trop élevées. Des analyses montrent que les 90 % d'un produit chimique épandu au jardin sont inutilisés par les plantes et polluent donc le sol, voire les nappes phréatiques. Les produits chimiques sont facilement remplaçables par des produit naturels, non toxiques, ou en privilégiant les techniques naturelles : c'est le principe du jardinage biologique. Ce mode de culture, sans risque pour la santé et l'environnement, respecte les équilibres naturels du sol, des plantes et des insectes et animaux associés. Cela facilite donc les défenses naturelles de la plante ce qui lui évite de nombreuses maladies. Ces techniques sont faciles à mettre en oeuvre, aussi bien par le jardinier débutant que le jardinier confirmé.






La plupart des jardiniers amateurs ont tendance à considérer le sol comme un simple support pour les plantes cultivées. Malgré que la plante puise dans l'air 88 % des éléments indispensables à sa croissance (carbone et oxygène de l'atmosphère), il faut garder à l'esprit que la plante extrait du sol d'autres des éléments essentiels à son développement : l'eau et les éléments nutritifs (éléments minéraux et oligo-éléments).






En jardinage biologique il faut donc veiller aux équilibres entre le sol (texture et structure), la présence d'éléments nutritifs facilement accessibles par la plante et l'activité biologique du sol. L'utilisation du compost est vivement recommandée car les micro-organismes qu'il contient minéralisent peu à peu les matières organiques qui deviennent alors assimilables par les racines.








Le bêchage en profondeur est très préjudiciable à l'activité biologique car il bouleverse la structure superficielle du sol.





Tout comme dans la nature, la diversité est primordiale au jardin. Plus vous diversifierez vos plantations, meilleurs seront vos chances d'attirer une espèce auxiliaire (espèce utile pour lutter contre les indésirables). Vos différentes plantes locales attireront chacune des insectes véritables aides pour le jardinier. La présence de milieux différents (mares, prairies, potager...) sur ou aux alentours du jardin favorise également cette diversité.





Les pelouses offrent un espace dégagé dans lequel les espèces prédatrices peuvent aisément repérer leurs proies. Lorsque cet espace est géré de façon naturelle, il devient un lieu plein de vie, un véritable écosystème à lui tout seul. Son entretien nécessite peu de temps et évite les utilisation d'engrais et pesticides, grands pollueurs du jardin. Vous pouvez vous offrir à peu de frais une véritable pelouse naturelle où s'épanouiront une faune et une flore variées. Vous allierez ainsi l'esthétisme et l'agrément à la protection de la nature.







Si vous souhaitez gérer une partie de votre terrain en prairie fleurie, vous aurez peu d'entretien à faire. Seules deux à trois fauches par an sont nécessaires : une en fin de printemps et une à deux en fin d'été et à l'automne.


 

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