Poésies...


 

Textes de Muriel Coppola

 

Ma douce Mésange


Petit ange au coeur pur.
Petit être fragile et robuste à la fois.
Par une douce matinée de Novembre,
Tu es venue comblée ma solitude.

Depuis cet instant magique avec toi
Par tes chants mélodieux et si doux
Ton plumage aux couleurs chatoyantes
d'ou rayonne la splendeur d'un arc en ciel
Ma douce mésange on ne se quitte plus.

Chaque réveil, à l'aube du jour
Par ton chant trépidant lui qui m'appelle
à entamer la journée avec effervescence
Ta mélodie enivrante de joie, de gaieté
appelant le retour du Printemps

Quel sera mon bonheur
Dès l'éclosion des premiers bourgeons
Sous mes yeux émerveillés,
La confection du berceau de la nature
afin d'y déposer ta progéniture.
Merveilleuse Nature.

N'arrête pas de chanter
Ma douce mésange
Illumine ma vie
Restons Amies.


 


Mon bel oiseau


Lorsque le ciel a versé ses larmes
la nuit entière.
du sommeil profond
J'ouvre les paupières,
Il fait sombre,
L'envie de quitter le lit douillet
me poursuit.

Du triste silence matinal,
surgit de cette pénombre
Ton chant haletant, persuasif
Inonde mon coeur de joie
de ce matin gris
Fût mon bonheur bel oiseau
de t'entendre

Toi appelant à la vie,
compagnon fidèle
Perle de mon âme
Posé sur la branche
Je t'aperçois
sans ton doux ramage
Matinée morose

Chaque matin,
Dévoile ton gai refrain
Prince des bosquets
Laissant à celui qui l'entends
L'envie d'exister.


 


Printemps enchanteur


Doucement j'ouvre les paupières.
Lointain, j'écoute le chuchotis du ruisseau.
Le timide soleil caresse mon visage
Ma chambre retentit de lumière.

L'oiseau chantonne son refrain
Voltige, façonne son nid
Cela nous annonce ton arrivée
Gai Printemps exalte mon entrain.


Le parfum des fleurs embaume le jardin
Se laissant bercer au gré du vent léger.
Sur l'arbre les premiers bourgeons éclosent
Pointant le nez vers le ciel.

Qu'il est bon vivre, dès ton réveil
D'exhaler la fraîcheur du petit matin.
Tu nous émerveilles chaque aurore
Remplie de gaieté je m'émerveille.


 


Rêverie


Parmi la quiétude de l'aurore
Le ciel encore tapissé de noir,
Seules les étoiles luisent au firmament.
Doucement je quitte le sommeil.

De la pénombre, au lointain.
Résonne le chant frétillant,
De l'oiseau débordant d'entrain.
De ce refrain la forêt s'éveille.


Comme un souverain.
Devant le nid douillet,
Tu fredonnes, voltiges frivole,
Attendant l'arrivée des petits princes.

Petit être au coeur pur.
Aux couleurs bleues azur.
Aussitôt, le jour levé,
Tu me feras rêver.


 


Murmure de la forêt


Lors d'une douce journée printanière.
Assise à l'orée de la forêt,
Envahie, d'une douceur angélique,
Le visage caressé de lumière.

Les cheveux frivoles au vent vaporeux.
L oeil émerveillé devant une telle clarté,
Loin, résonne le clapotis de l'eau cristalline,
Telle une source divine.

Soudain, le gazouillement du merle,
Me devine à rêvasser la magie du ciel,
Mon regard pointé vers la cime du chêne,
Sur la branche, il fredonne sa romance.

Il y a de ces lieux féeriques.
Où ciel offre sa magie,
Embaume, le corps et l'âme,
Du coeur percevant son théâtre.


 


Ma Princesse,


Par un après-midi maussade
La vague à l'âme me tourmente
Assise, au bord du jardinet
Mes pensées contemplent le paysage

Surgit de ce silence céleste
Un léger bruissement dans la feuillée
Tel un ange tu vins te poser doucement
Ma princesse, mon coeur t'attendait

Aussitôt mon âme envahie de joie
Mon oeil admire la beauté du plumage
Deux petits yeux vifs me regardent
J'écoute le bec écosser la graine

Toi petite princesse du ciel
Tu as pu cajoler mon âme
Chaque jour est une aubaine
De te rencontrer à ma table
Jolie pinsonne.


 


Mes petits Anges,


Le soleil brillait dans le ciel.
Au loin de légers piaillements,
La nature dévoilait son présent.
Mon oeil émerveillé devant telle beauté,
Cinq petits anges réclamaient la pitance.
Bercés au lit douillet de Mère Nature
Délicatement, je fermais la petite porte.
Pour laisser le prodige s'accomplir
Grandissez, voltigez, gazouillez
Envolez-vous au Paradis
Vous envahissez mon coeur de joie
Mes petits Anges chéris.


 


Envole-toi,


Ce petit matin,
Un timide rayon de soleil,
Caresse doucement le petit logis.
Le grand jour est arrivé,
Mes petits chérubins vont me quitter
Pour rejoindre leurs destinées.
C'est avec le coeur en peine
J'entends les cris trépidants de papa et maman
Appelant les petits chéris à quitter le berceau douillet
Un petit oeil craintif me regarde
Quelques battements d'ailes
Le petit ange s'est envolé,
La nature a réalisé son oeuvre.
Une petite larme coule sur ma joue
Reviens vite me cajoler petit oiseau
Un beau matin, j'entendrai ta mélodie
Tu voltigeras devant ma fenêtre,
Ce jour là mon âme resplendira.


 


Coeur comblé,


Par une belle aurore ensoleillée
Mon petit protégé
Tu es venu te poser
Tel un ange sur la branche
Aussitôt ton gazouillis retentit
Remplie de gaieté la joie m'inonde
Du timbre te ta douce romance
Le petit prince roi du jardinet
Le regard rempli de tendresse
Contemple l'oisillon écosser la graine
Ton joli duvet scintille
Dans la quiétude du petit matin
Petit chérubin des cieux
Fais de chaque réveil un paradis
Demain l'âme joyeuse
Je t'attendrai
Le coeur comblé par ta présence
Tendre oisillon


 


Ode de ces bois,


Suspendue à la vieille branche,
Plane un air de romance.
Parmi le vent un kiosque balance,
Le haut sapin verdâtre,
Semble sourire au Séraphin.

Deux petits yeux scintillent,
Tel l'éclat de l'arc-en-ciel
Dans le bec entrouvert le grain,
Délicatement volé.
Emoustille mon âme charmée,
De mon ode tant aimée.


 


Gourmandise,


Les plumes dans le vent,
Parmi l'allée de feuilles cuivrées.
Valsent en coeur mes petites fées.
Posée près de l'arceau rouillé,
Avec grande délicatesse,
Le joli duvet de son Altesse.
Se pavane, voltige comme une déesse,
Que cherche-t-elle ?
Sur le bois séché ma belle,
Une noix, une noisette ?
Suspendue à la branchette,
Beauté Gourmande
Aussi majestueuse qu'un ange.


 


Rencontre céleste,


Parmi le sol pailleté,
Un air de gaieté,
Anime le grésille givré.
Quelques larmes séchées,
Versées l'automne passé,
Sous le vieux feuillu troublé.
Dans cette morosité,
Mon oeil émerveillé,
Par la beauté du plumage étincelé.
Le ciel scintille de beauté,
Le petit prince effrayé !
Il me dévisage, mon coeur palpite !
Vais-je pouvoir l'approcher ?
Effleurer sa douce plume ?
Il existerait alors une âme comblée ?
Je regarde l'oeil émerveillé,
Devant ce spectacle de félicité.
Tout ce que je se sais à cet instant !
Ce fût une rencontre palpitante !
D'avoir pu admirer,
Mon oiseau tant aimé.
Il s'est envolé,
Laissant un coeur comblé
De l'avoir rencontré.


 


L'Amitié,


L'amitié est une preuve de confiance,
Où naissent nos plus belles confidences,
A l'ami des secrets dévoilés,
De peines enfouies restées inavouées
Au fil du temps, au fil des ans,
Notre amitié n'en sera que plus belle.
Comme un jardin secret grandissant.
Seul, comme témoin,
Le doux gazouillis,
D'un oiseau coquin !


 


Mon oiseau,


Dans la brume gelée de l'aurore,
Une ombre délicate effleure mon épaule.
Chaque matin est une aubaine mon oiseau.
Ton petit oeil vif, craintif
Séduit mon coeur attendri.
Oiseau malin ?
Oiseau coquin ?
Avec délicatesse tu viens me saluer.
Un petit cri me réclame ?
Un grain oublié la veille sur le chemin ?
Comment ne pas tomber sous ton charme ?
Ta plume douce colorée,
Me fait rêver Majesté !
Mon bien aimé du temps passé.
Chaque hiver tu reviens m'enchanter par ta beauté.
Comment ne pas aimer le jour se levé ?
Dans ce ballet empli de gaieté,
Doucement je me retire sur la pointe des pieds.
Tu savoure le pain donné.
Demain je reviendrai te féliciter.